Les Cendres de la Vengeance
sur Qin - la légende au format (50 Ko)
Les quartiers marchand et ouvrier de Xianyang, sont plongés dans une agitation surnaturelle. Un maitre-artisan et créateur de la coalition ouvrière, nommé Men Bing sent depuis quelques mois germer en lui les graines de la révolte. En effet, sa femme a subi la cruauté de Fan Cheng, le fils du magistrat du quartier marchand, et de son complice, le commandant de la garnison du quartier ouvrier Yam Ji Kue. Men Bing, fou de rage et de haine, a mis en place un plan visant à renverser une fois pour ...Contient : et de (36)(...) Un maitre-artisan et créateur de la coalition ouvrière, nommé Men Bing sent depuis quelques mois germer en lui les graines de la révolte. En effet, sa femme a subi la cruauté de Fan Cheng, le fils du magistrat du quartier marchand,et deson complice, le commandant de la garnison du quartier ouvrier Yam Ji Kue. Men Bing, fou de rageet dehaine, a mis en place un plan visant à renverser une fois pour toute, ce qu'il perçoit comme le pouvoir et l'influence malsaine de la guilde bourgeoise qui règne sur ce quartier via le magistrat et les milices privées. Il a ainsi recruté plusieurs autres ouvriers et se prépare à attaquer de nuit le luxueux manoir des Fan dans le quartier bourgeois pour les assassiner. (...)
La situation avant l'arrivée des PJ : Depuis plus d'un an, la population du quartier ouvrier est tristement affligée de la cruauté de Fan Chenget dela brutalité de Yam Ji Kue. Enfin, trois anciens lieutenants et proches de Yam Ji Kue ont intégré la milice privée de Fan Cheng pour entretenir cette crainte et, inconsciemment, diriger une partie de la rage populaire contre eux-mêmes. (...)
2 événements vont précipiter Men Bing dans les abimes sa rage intérieure : · Il y a 2 mois, la femme de Men Bing, Men Beili fut victime de l'ébriété cruelle de Fan Chenget dela justice brutale de Yam Ji Kue. Ce dernier lui fit couper la main pour un regard de travers alors que Fan Cheng trébuchait en sortant d'une maison de prostituées dans le quartier ouvrier suite à l'abus d'alcool. Men Beili mourut peu de temps après, des suites de l'infectionet dela gangrène que ne pu soigner le médecin et ami de Men Bing, Maitre Nam Qen. · Seulement quelques jours après cet événement tragique, des assassins issus de la milice privée de Fan Cheng, furent envoyés pour mettre fin aux jours de Men Bing et faire passer le meurtre pour un suicide lié au chagrin de la perte de sa femme et par la même étouffer dans l'oeuf la création de la coalition. (...)
Men Bing, alors fou de chagrin, explosa intérieurement et, voyant qu'il était impossible de négocieret devivre en harmonie avec de tels monstres, se retira discrètement du quartier marchand dès qu'il le pouvait, cultivant sa rage et ruminant sa vengeance dans les sous-sols du quartier ouvrier. (...)
Après les avoir invité à s'assoir et à prendre du thé, il leur exposera la mission qu'il souhaite leur confier. Il désire que les PJ enquêtent, sous couvert de l'anonymatet demanière très discrète, sur la disparition soudaine et suspecte du fondateur de la coalition ouvrière du quartier marchand, un nommé Men Bing. (...)
Il leur explique que malgré la mise en place par le magistrat du quartier d'une cellule d'investigation, commandée par un officier nommé Sun Yong, il veut s'assurer du bon déroulementet del'impartialité de l'enquête. En effet, il expliquera qu'il est de notoriété publique que la création de la coalition ouvrière par Men Bing était vu d'un mauvais oeil par la guilde bourgeoise et par Fan Tong, le magistrat du quartier. (...)
La encore, leur appartenance au Censorat devra rester secrète et les PJ ne devront remonter les informations qu'à Dao. Bien que ce type de mission de contre-espionnageet depolice politique dans l'enceinte de Xianyang soit plus du ressort du Bureau des Rumeurs, Dao souhaite tout de même tester le potentiel des personnages et s'assurer de leur dévouement avant de les envoyer à travers tout le Zhongguo pour le compte du Censorat. (...)
· Le commandant a autorisé certain de ces hommes à se joindre à la coalition ouvrière afin de marquer sa sympathie envers un homme qui comme lui a à coeur les intérêts du peuple,et dele protéger. · A sa connaissance, Men Bing n'a fait l'objet d'aucune tentative d'assassinat. Quelques pressions tout au plus mais rien d'extraordinaire au vu de sa position. (...)
Les PJ pourront cependant parler à 2 vieux ouvriers proches de Bing depuis le début de la coalition, qui s'occupent de sa maintenanceet desa gestion en l'absence de Bing, en train de prier devant un autel dédié à une quinzaine de divinités du travail. (...)
La plus forte d'entre elles est la création d'un pot commun, que chaque ouvrier accepte d'alimenter avec quelques pièces de sa paie, afin de subvenir aux besoins de ceux d'entre eux malades ou blessés, leur permettant de survivre le temps de guériret depouvoir retourner au travail. · Men Bing milite aussi activement pour que les propriétaires des entreprises employant les ouvriers versent elles aussi un pécule a ce pot commun afin de montrer leur solidarité et leur respect a l'égard de leurs travailleurs. (...)
Les raisons de ce choix architectural sont simples : le quartier ouvrier étant par définition le lieu d'habitation de la majorité des classes pauvres a moyennes de la ville, il fallait que le bâtiment figurant l'autorité légiste soit a même d'impressionner les espritset deleur rappeler la toute puissance de la loi du Qin. Ils pourront en présentant les passes droits, et en demandant à auditer la gestion des rapports d'enquêtes, trouver les résultats préliminaires de l'enquête de la cellule d'investigation de l'officier Guo Shu Fong sur le meurtre du commandant et celui sur le meurtre de trois anciens lieutenants de Yam Ji Kue. (...)
· Par mesure de santé publique, le commandant de la garnison Yam Ji Kue a mené des rafles dans les logements illégaux et insalubres présents dans les sous-sols du quartier afin d'enrayer une épidémie de cholera qui commence à se rependre. Les baraquements ont été bruléset denombreux vagabonds et sans logis ont été arrêtés suite à ces rafles. · Les mesures de santé publique radicales mises en place par Yam Ji Kue dans les sous-sols du quartier semble avoir trouvé l'opposition du magistrat Ti Kong qui semble vouloir proposer des mesures plus humaines afin de résoudre ce problème. (...)
Il n'y a de toute façon rien d'intéressant à apprendre à la caserne mis a part peu être le nombre impressionnant de salles de tortureet deprisonniers dans ses geôles. En effet, Yam Ji Kue ne n'y gardait aucun registre sur ses activités brutales et sur les penchants de débauches Fan Cheng. (...)
En effet, même si les habitants refusent de reconnaitre leur culpabilité, des séances de bastonnadeet detorture dans la caserne permettent de les y contraindre. L'auberge « La fleur de jade » : Située dans une petite rue mal éclairée du secteur sud, elle y est le repaire d'individus louches et emploi des jeunes filles qui ne sont pas toutes majeures. (...)
Jia Ping a souvent été battu et mutilé par Fan Cheng et sa bande mais tant qu'il arrivait à ramener assez d'argent pour lui et sa mère à la maison il s'en fichait. Lorsque qu'un jour les trois anciens lieutenants ont menacé de venir violer sa mèreet del'égorger s'il ne leurs donnait pas immédiatement la moitié de son salaire, Jia Ping a réalisé qu'il ne pourrait plus jamais prendre soin de sa mère comme elle le méritait. (...)
Elle ajoutera enfin qu'avant de disparaitre, qu'il semblait de plus en plus nerveux, avec des réactions parfois étranges ou démesurées. Poussée de manière intelligente, elle pourrait même révéler le rôle de la miliceet deFan Cheng dans la disparition de son filset deses propres mutilations: les humiliations, le rackette, les menaces permanentes, les mauvais traitements,.... Attention : elle n'est pas au courant de la menace de mort à son égard faite par les trois anciens lieutenants. (...)
A la mort de leur père des suites d'une longue maladie pulmonaire, ils ont décidés suivre ce signe des dieuxet detravailler sur la terre ferme dans l'enceinte de la ville. Bien qu'ayant reçu sa dose de mauvais traitements, c'est sa haine des bourgeois et des gens riches qui a poussé Huang Xian à rejoindre Men Bing pour l'aider à mettre à exécution son plan de vengeance. (...)
Lorsque les PJ entrent, ils trouvent Huang Jin, un jeune homme qui n'a que la peau sur les os, il est assis sur une chaise au milieu de la pièce. Ils remarqueront tout de suite qu'il est couvert de bleuset decontusions de la tête aux pieds. Un autre homme est lui aussi présent dans la cabane. Il se présente comme l'oncle Huang Bu venu aider Jin dans les recherches de son frère Xian. Il est gros, chauveet deforte stature. C'est en faite un membre de la milice de Fan Cheng. Il est venu la veille, avec plusieurs compères, interroger Jin de manière plutôt musclée afin qu'il leurs dise où se trouve son frère. (...)
Attention il est sous le choc, il faudra y aller délicatement. Un test d'empathie à 9 peut-être nécessaire avant de l'interroger afin de ne pas l'aliéneret dele renfermer encore plus dans son mutisme. Une fois calmé, il leur révélera les choses suivantes : · Il a remarqué le matin des disparitions qu'il manquait une couverture et des vivres dans leur logis. (...)
Battus et torturés à répétition par Fan Cheng, sa milice ou Yam Ji Kue, ils ont facilement été séduits par les discours de libertéet devengeance de Men Bing et ont mis leurs bras à son service. Pistes complémentaires Le manoir des Fan: (Description du quartier bourgeois TX p 15) Si les PJ décident d'aller fouiner du côté du manoir des Fan, il faudra leur trouver une bonne raison de rendre visite au magistrat ou à son fils à leur domicile. (...)
Il souhaite juste éviter que les soupçons se posent sur son fils, bien qu'il commence lui-même à douter de la probité de Fan Chenget dela sagesse de lui avoir donné le commandement d'une milice. En effet, il ne sait que très bien que la guilde bourgeoise si elle veut garder ses privilèges et continuer à se développer et s'enrichir, se doit de rester discrète et ne pas se mettre à dos toute la population et les hauts fonctionnaires de la ville, en particulier le Gouverneur Chao Guang. (...)
Bien évidement ceci n'est qu'une façade et il n'est presque jamais présent à la magistrature. Il passe le plus clair de son temps en compagnie de sa miliceet deYam Ji Kue à se saouler et à maltraiter les habitants nécessiteux des quartiers marchand et ouvrier. (...)
Accusé par les PJ, il n'hésitera pas envoyer sa milice sur eux afin leur apprendre les bonne manièreset derécupérer les preuves de ce qu'ils avancent s'ils en ont, ou de les faire arrêter s'ils n'en n'ont pas. (...)
----------------------------------------- Les sous-sols du quartier ouvrier Description des sous-sols de Xianyang TX p 53 Sous les pieds des habitants de la ville existe un sous-sol étendu et profond, constitué de vastes égouts, de grottes souterraines, de tunnels naturels ou creusés par l'homme, de catacombes antiqueset debien d'autres merveilles chtoniennes. Au court de leur enquête, les PJ choisiront peut-être d'aller fouiller dans la partie portuaire du quartier ouvrier pour trouver l'entrée des sous-sols. (...)
Il pensera ses blessures pendant un temps, mais il n'a pas dit son dernier mot et n'a pas fini de faire parler de lui... Conclusion et dénouements possibles Voici les recommandations de Chao Guang: Il veut que Men Bing soit ramené vivant si possible et désire connaitre la cause des disparitions. Si les PJ parlent des exactions de Fan Chenget desa milice, le Gouverneur leurs demandera d'attendre et d'amasser des preuves. Il entamera alors des actions légales et judiciaires contre Fan Cheng afin de le faire destituer. (...)
Il va donc demander aux PJ de lui amener les preuves et les témoignages qu'ils ont pu accumuler durant l'enquêteet dene rien faire de plus. Dans un premier temps, il va leur demander de ne pas parler de Chenget desa milice au Gouverneuret dedépeindre Men Bing comme un dangereux activiste visant à renverser le pouvoir légiste dans le quartier et à semer le désordre et le chaos partout ou il passe. L'accident malheureux de sa femme étant le déclencheur de la folie chez cet homme déjà dérangé. Il ajoutera : « Le Gouverneur a besoin d'un bouc émissaire pour cette affaire et nous allons le lui donner. » Il leur demandera ensuite de localiseret dese débarrasser discrètement de Men Binget deson groupe de rebelles. Lors de la supposée arrestation de Bing voulu par le Gouverneur par exemple. Si les PJ en demande la raison, il expliquera que, quelques soient les raisons qui aient pu pousser les ouvriers à la révolte, il faut absolument que cette folie ne s'émancipe pas et ne se propage à toutes les souches populaires de la ville. (...)
Effectivement, les débauches de Cheng sont beaucoup plus utiles au Censorat, pour s'assurer du soutient du magistrat en le faisant chanter, que les idées folles et anti-légiste de rébellionet deliberté d'un agitateur écervelé. Si les PJ suivent les recommandations du Censorat, Dao les remerciera et les félicitera. (...)
Renommée : 40 TX p 22 Fan Cheng : Fils du magistrat du quartier marchand, et ami « dans le vice » du commandant de la garnison du quartier ouvrier, c'est véritablement un lourdaud qui abuse de sa forceet deson pouvoir. Il se noie tous les soirs dans l'alcool et il considère le corps de toutes les femmes du quartier ouvrier comme sa propriété. (...)